2000

Licence et agrégation en Histoire

Catherine Lheureux

Licence en Histoire en 2000, AESS Histoire  en 2001, DEA Histoire des religions en 2005

 

Quel est votre emploi actuel ?

J'ai été professeur d'histoire de 2001 à 2009 en tant qu'intérimaire avec beaucoup de coupures. Durant cette période, j'ai également travaillé à l'ULiège comme aspirant du FNRS (d'octobre 2003 à janvier 2006). Depuis avril 2010, je suis agent administratif à la Commune de Braives. Je pratique aussi une activité indépendante depuis 2016: je suis auteur de romans policiers historiques, dont l'action se déroule en Hesbaye à la période française.

Trois titres parus - trois enquêtes de mon héros, le capitaine Grégoire Lefèbvre : Le Serment de haine (2019), La Peste de Moson (2020) et mon petit dernier L'Appel de l'ombre (2021) qui vient de sortir.

Quel a été votre parcours depuis la diplomation ?

La formation universitaire que j'ai reçue a été déterminante pour moi à plus d'un titre. D'abord, parce que l'Histoire est ma passion depuis toujours, une passion dévorante mais qui nourrit aussi tous les autres pans de ma vie. J'ai été très heureuse de l'enseigner et je suis très contente de pouvoir aujourd'hui servir l'Histoire autrement, notamment à travers les dossiers Patrimoine que je traite pour la Commune où je travaille.

En quoi la formation que vous avez reçue dans notre Faculté a-t-elle été déterminante pour votre parcours ?

Ce job dans une Commune a été conquis de haute lutte grâce à la capacité que l'on acquiert, à l'université, d'apprendre par soi-même et de continuer à se former: en fait, j'ai été engagée à l'origine dans le service Urbanisme, alors que je n'avais jamais vu un permis d'urbanisme de ma vie.

S'attaquer au CWATUPE puis au CODT comme au Gothier-Moreau... Que de bons souvenirs!

Enfin, c'est l'Histoire qui forme le socle des romans que j'écris - même si je m'octroie le droit de "tordre" un peu la vérité historique à mon profit lors de l'élaboration des structures de mes livres. La promotion de mes romans m'amène régulièrement à piocher avec bonheur dans toutes les ressources qui sont à la disposition des historiens qui aiment leur discipline : j'anime des conférences, je monte des expos, j'organise des visites guidées.

La formation que vous avez reçue vous aide-t-elle, aujourd’hui, à jouer un rôle sociétal (engagement dans une association, regard critique sur le monde, etc.) ?

Quant à l'importance de l'Histoire dans ma vie quotidienne et citoyenne, elle est indéniable. Je suis secrétaire d'une fabrique d'église (à Moxhe, dans l'entité de Hannut, la région dont je suis originaire) et à ce titre très impliquée dans la préservation et la mise en valeur du patrimoine local. C'est d'ailleurs en tant que membres de fabrique d'église que nous organisons, les autres fabriciens et moi, un événement lors des Journées du Patrimoine - avec exposition dans l'église, en rapport avec l'histoire du village, et circuit guidé.

Il y a un autre retentissement inattendu de l'Histoire dans ma vie: c'est mon engagement comme bénévole dans une association d'aide aux migrants. Un engagement qui m'éveille littéralement.

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