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Portrait de Ingrid Mayeur

Mise à l'honneur des nouveaux chargés de cours 2021-2022



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Chargée de cours dans le domaine de l'Éducation aux médias numériques et didactique spéciale de l'information et de la communication et des arts du spectacle

Pourriez-vous décrire brièvement votre parcours ?

Après des études en langues et littératures romanes à l’Université libre de Bruxelles, j’ai débuté ma carrière dans l’enseignement de promotion sociale comme professeur de français et de communication. En parallèle, je suis restée attachée à l’ULB en tant qu’assistante chargée d’exercices ainsi que comme collaboratrice non scientifique à divers projets de recherche touchant à la numérisation de revues littéraires et d’archives. C’est en 2016 que j’ai rejoint l’Université de Liège après avoir obtenu une bourse doctorale qui m’a permis de réaliser une thèse portant sur le discours scientifique des blogs en sciences humaines et sociales à partir d’une étude de la plateforme Hypotheses.org. Cette thèse s’inscrivait par ailleurs dans les axes du projet collectif « Genèse et Actualité des Humanités critiques », interrogeant la matérialité des discours de savoirs en humanités.

Par la suite, j’ai assuré la suppléance de la demi-charge en didactique de l’information et de la communication à l’ULiège, au sein du département « Médias, Culture, Communication » (2019-2021) et donné ces mêmes enseignements à l’ULB (2020-2021), tout en dispensant à l’UCLouvain (école COMU) le cours d’Analyse des productions communicationnelles. Depuis la rentrée 2021, je suis chargée des cours liés à la didactique spéciale en information et communication, mais également de plusieurs cours entrant dans le cadre du nouveau master en communication multilingue Digital Media Education.

Quelle est votre conception du rôle d’un enseignant universitaire ? Comment envisagez-vous l’articulation entre l’enseignement et la recherche/la pratique clinique ?

Les savoirs disciplinaires sont amenés à s’actualiser constamment ; et c’est tout particulièrement vrai en ce qui concerne les objets étudiés au sein de notre département — la communication, les médias, la culture en tant qu’elle s’incarne dans des formes et des matérialités concrètes. Les médias d’information que nous consommons, les moyens de communication que nous utilisons, les lieux culturels que nous fréquentons ne seront probablement plus les mêmes dans dix ans, tout comme les usages médiatiques des publics scolaires et universitaires. De ce point de vue, l’éducation aux médias numériques apparaît comme un enjeu majeur, qui nécessite d’outiller l’apprenant pour qu’il puisse naviguer et créer du sens dans un monde connecté où presque tous les processus de communication sont désormais médiés par des dispositifs informatisés. L’articulation entre la recherche et l’enseignement est ici assez évidente, dès lors qu’elle a pour visée de penser à nouveaux frais les dispositifs d’apprentissages dans l’enseignement de ces savoirs disciplinaires.

Étant entre autres responsable de la formation de futurs enseignants, qui enseigneront à leur tour au degré supérieur de l’enseignement secondaire, c’est à ces éléments que j’essaie de les sensibiliser : ne jamais cesser de se questionner, de s’informer, d’apprendre, de renouveler ses pratiques. Il faut signaler qu’à cet égard, le contact régulier avec ses étudiants ou ses élèves constitue une ressource inépuisable.

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Ingrid Mayeur

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