1996

Master en Arts et Sciences de la Communication

Benoit Gilson

Master en Arts et Sciences de la Communication, section journalisme, 1996.

 

Quel est votre emploi actuel ?

Administrateur délégué d’Infrabel, le gestionnaire belge d’infrastructures ferroviaires, depuis 2020.

Professeur invité à l’université de Liège donnant le cours de « Pratiques des relations publiques » au sein du Département Communication depuis 2018.

Quel a été votre parcours depuis la diplomation ?

Journaliste économique de 1997 à 2005 pour divers médias dont Le Matin, La Dernière Heure et Trends Tendances.

En 2005, entrée chez Infrabel en qualité de Porte-parole et Directeur de la communication.

Plusieurs autres fonctions exercées au sein d’Infrabel, dont, jusque 2020, General Manager Strategy,  Corporate & Public Affairs.

En quoi la formation que vous avez reçue dans notre Faculté a-t-elle été déterminante pour votre parcours ?

J’ai passé 4 années merveilleuses à l’Université de Liège, non seulement dans le cadre des cours mais aussi dans le cadre des autres activités au sein de notre faculté. En effet, j’organisais des évènements, je participais à la vie du cercle d’étudiants, j’étais représentant des étudiants…

Ma formation universitaire m’a donné une série d’atouts pour faire face à l’avenir, sans que je ne sache véritablement de quoi ce dernier serait fait : un esprit critique, une curiosité, un goût pour le changement, un intérêt pour la nouveauté, une envie d’apprendre … Grâce à ces atouts, j’ai pu saisi un certain nombre d’opportunités qui m’étaient offertes, sans me douter qu’un jour celles-ci me mèneraient à devenir CEO d’une grande entreprise publique spécialisée dans le ferroviaire.

La formation que vous avez reçue vous aide-t-elle, aujourd’hui, à jouer un rôle sociétal (engagement dans une association, regard critique sur le monde, etc.) ?

Infrabel a un rôle sociétal très fort qui doit encore être renforcé. Paradoxalement, les cours qui m’auront été les plus utiles dans cette mission ne sont pas ceux que j’aurais imaginé au moment de mes études : histoire contemporaine, critique historique, philosophie morale, anthropologie, science politique … Ce fut une belle leçon pour moi et ça pourrait l’être pour d’autres étudiants : ne pas se contenter de ce qui est directement utilisable mais veiller à élargir le plus possible son horizon. Personne ne sait de quoi l’avenir sera fait – je n’avais par exemple jamais pensé devenir CEO d’une entreprise – et il faut donc se préparer à faire face à un monde en perpétuel changement. C’est, selon moi, un des grands atouts d’une formation universitaire.

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