2006

LATOUR-Bernard -Licence en Histoire

Bernard Latour

Diplômé en 2006, Licence en Histoire

Diplômé en 2007, DEA en relations internationales et intégration européenne 

Quel est votre emploi actuel ?

Attaché analyste à la DG Affaires Européennes du SPF Affaires étrangères

Quel a été votre parcours depuis la diplomation ?

Après quelques mois de recherches, j'ai eu la chance d'être contacté par la cellule recrutement du SPF Affaires étrangères auprès de laquelle j'avais envoyé plusieurs candidatures spontanées.
 
J'ai commencé en mars 2008 auprès du service E2 (Cohésion économique, sociale et territoriale de l'UE - Gouvernance économique & sociale - Questions financières et budgétaires). Depuis 2008, j'ai eu l'occasion de gérer des dossiers passionnants qui vont de la santé publique à la négociation du Cadre financier pluriannuel de l'Union. Je suis actuellement en charge des dossiers relatifs aux Questions sociales, à l'Emploi, à la Politique européenne régionale et de cohésion ainsi qu'au suivi de certaines Questions budgétaires inhérentes à la mise en œuvre du Cadre financier pluriannuel. Je m'occupe également d'assurer la coordination de la position défendue par la Belgique sur la scène européenne dans ces matières. 

En quoi la formation que vous avez reçue dans notre Faculté a-t-elle été déterminante pour votre parcours ?

La formation que j'ai reçue en Histoire m'a appris à être curieux, à questionner l'information et sa provenance. Elle m'a apporté les outils et la méthodologie  nécessaires pour rechercher l'information, la structurer et la traiter avec recul et objectivité. Il s'agit là d'atouts essentiels dans mon rôle d'analyste (recherche et traitement de l'information) et mais aussi dans le cadre du processus de coordination entre les différentes autorités belges compétentes où la DGE joue un rôle pivot. Le profil des historiens est d'ailleurs très apprécié parmi les diplomates mais aussi parmi le personnel de la carrière interne. 

La formation que vous avez reçue vous aide-t-elle, aujourd’hui, à jouer un rôle sociétal (engagement dans une association, regard critique sur le monde, etc.) ?

Comme je le disais, la formation en Histoire nous enseigne à être curieux et à questionner l'information et sa provenance. C'est me semble-t-il, un atout indéniable pour nous aider à décrypter le monde qui nous entoure, a fortiori à cette époque où la désinformation et les fake news font partie de notre quotidien. Cette demarche critique nous permet, selon moi, de mieux jouer notre rôle de citoyen. 
 
En outre, en tant qu'agent de l'Etat au service de la défense des intérêts de la Belgique et de ses citoyens, je considère mon travail pleinement comme un engagement sociétal. Il s'agit d'un job très prenant qui nécessite de l'engagement et une implication certaine. A cet égard, au delà de la formation que j'ai reçue au sein de notre faculté, je considère que l'expérience que j'ai eu la chance de vivre au sein de la section d'histoire comme plus que bénéfique, notamment l'opportunité qui m'a été offerte d'être co-président du Cercle des étudiants en Histoire durant deux années. Cette expérience enrichissante m' a appris à mener des projets à bien et m'a donné le goût du travail en équipe et de l'investissement personnel aux services des autres. Il est plus qu'appréciable que de telles opportunités, en parallèle à notre formation, puisse être accordées aux étudiants afin d'encourager leur engagement et de développer toutes ces soft skills qui aujourd'hui contribuent à faire de nous les acteurs professionnels et sociétaux que nous sommes. J'aimerais souligner à cet égard la bienveillance qu'ont toujours témoignée les autorités académiques et le corps professoral à l'égard de l'engagement des étudiants dans ce type d'activités. 

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