2019

Master en langues et lettres françaises et romanes

Camille Tonelli

Master en langues et lettres françaises et romanes, à finalité approfondie
2019

Quel est votre emploi actuel ?

Collaboratrice au service des médias du diocèse de Namur et chroniqueuse radio (sur la littérature) à RCF Liège.

Quel a été votre parcours depuis la diplomation ?

À la sortie de mon master à finalité approfondie, j’ai entamé l’agrégation. Je n’y ai malheureusement pas trouvé mon compte et suivant la logique du « qui ne tente rien n’a rien », j’ai laissé tomber l’enseignement en espérant aboutir à un « quelque chose » où je m’épanouirais davantage. 

Je me suis vite rendue compte que le plus gros défaut du romaniste, c’était qu’il n’avait aucune compétence professionnelle et qu’il lui était très difficile de correspondre aux profils que mettent en avant les recruteurs. Pour me forger une expérience et acquérir des compétences professionnelles j’ai alors entrepris un Service citoyen qui me permettait de réaliser un stage de 6 mois dans un centre culturel. Mon service citoyen a pris fin en juillet 2020.

En septembre 2020, j’ai eu la chance de me voir confier l’exécution d’une chronique dans une émission littéraire radiophonique (Curiocité) en compagnie de deux romanistes de ma promotion : Antoine Labye et Alexandre Lansmans. J’ai également accepté de contribuer bénévolement à une chaine de télévision web en écrivant des articles autour de l’actualité hip-hop.

En octobre, j’ai fait quelques intérims (comme dactylo pour le compte du parlement wallon et comme professeure de FLE). 

Mes activités de chroniqueuse et de rédactrice m’ont permis d’aboutir à mon emploi actuel où je rédige des articles pour le compte du diocèse de Namur. Il s’agit d’alimenter plusieurs canaux : un site internet, une revue mensuelle intitulée Communications et la newsletter qui est bimensuelle. Pour le moment la chose m’amuse et me stimule parce que c’est tout un milieu que je peux m’approprier. Bien sûr, je continue à m’impliquer dans la radio qui me permet d’ étudier la littérature et de ne pas perdre le fil de ce qui s’y passe.

 

En quoi la formation que vous avez reçue dans notre Faculté a-t-elle été déterminante pour votre parcours ?

Ma formation de romaniste m’a dotée d’une base culturelle forte. J’ai le bagage nécessaire pour décrypter une situation et me l’approprier.

Mes compétences rédactionnelles m’ont également été utiles. J’ai acquis une grande aisance dans l’utilisation des différents registres de langage et je sais les convoquer pour répondre efficacement à mes besoins. 

 

La formation que vous avez reçue vous aide-t-elle, aujourd’hui, à jouer un rôle sociétal (engagement dans une association, regard critique sur le monde, etc.) ?

J’ai surtout acquis le fameux regard critique qu’on nous vend à notre entrée en romanes.

À la radio, mes collègues et moi travaillons également à ménager un espace de parole pour les auteurs de Belgique. C’est la manière que nous avons trouvée de nous engager dans la vie littéraire.

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