2013

Doctorat en histoire, art et archéologie

Laetitia Puccio

Doctorat en histoire, art et archéologie en 2013

 

Quel est votre emploi actuel ?

Dr. Assistante aux Archives de l’État

Quel a été votre parcours depuis la diplomation ?

Après avoir obtenu le titre de licenciée en histoire à l’Université de Liège, j’ai décroché un mandat d’aspirante au Fonds national de la recherche scientifique. J’ai conduit des recherches sur les cultes isiaques dans la péninsule Ibérique et obtenu, en 2013, un doctorat en histoire, art et archéologie à l’Université de Liège. J’ai intégré les Archives de l’État en 2012 où je travaille sur des projets de recherche. L’inventaire et la restauration des archives du Tribunal de la Chambre impériale ont orienté mes intérêts sur l’histoire du droit, notamment liégeois, d’Ancien régime. Depuis 2015, une convention de partenariat avec l’Agence wallonne du Patrimoine me permet de mener des recherches historiques relatives aux opérations archéologiques réalisées en Wallonie.

En quoi la formation que vous avez reçue dans notre Faculté a-t-elle été déterminante pour votre parcours ?

Elle est essentielle puisque j’exerce quotidiennement le métier d’historienne. Je travaille avec des sources d’époque médiévale, moderne et aussi contemporaine. Toutes demandent une maîtrise acquise lors de mes études en histoire grâce à des cours comme ceux de bibliographie, de paléographie, de latin, d’institutions ou encore de critique historique. Par ailleurs, cette formation m’aide également dans un plus large domaine à comprendre, à interpréter et à analyser différents types de données à caractère administratif ou scientifique. Elle s’exerce, par exemple, lors de la mise en valeur du patrimoine étudié par la réalisation d’expositions ou de sites internet, l’organisation de journées d’étude, la tenue de colloques ou de conférences, la rédaction d’articles.

La formation que vous avez reçue vous aide-t-elle, aujourd’hui, à jouer un rôle sociétal (engagement dans une association, regard critique sur le monde, etc.) ?

La formation que j’ai reçue est, selon moi, primordiale. L’histoire nous donne un regard sur le passé afin de mieux comprendre le présent et de préparer l’avenir. Appréhender nos sociétés passées, c’est pouvoir mieux réagir face aux réalités actuelles du monde qui nous entoure à l’échelle régionale, nationale, internationale et enfin mondiale. Cette compréhension est nécessaire pour éviter tout amalgame entre les peuples, pour diminuer le racisme, pour comprendre les minorités, pour aider à un monde meilleur.

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