Raphaël et la gravure. De Rome aux anciens Pays-Bas et à Liège


Infos

Titre
Raphaël et la gravure. De Rome aux anciens Pays-Bas et à Liège
Collection
La collection d'Arts graphiques anciens du Musée Wittert
Editeur
Collections artistiques de l'Université de Liège
Auteurs
Sortie
Octobre 2021
ISBN
9782930930015
Pages
144 pages

Dominique Allart et Antonio Geremicca sont les auteur·e·s de ce livre, publié à l'occasion de l'exposition Autour de Raphaël. Estampes du Musée Wittert au Grand Curtius (Liège, du 16 octobre 2021au 16 janvier 2022). L'exposition se déplacera ensuite en Italie, à Urbin (Accademia Raffaello, du 22 mars 2022 au 22 juin 2022), ville natale de Raphaël.

 
Texte 4e de couverture

Raphaël était déjà devenu une figure de légende quand la maladie l’emporta le 6 avril 1520, le jour de son 37e anniversaire. Suite à sa disparition inopinée, le mythe qu’il incarnait prit encore de l’ampleur, d’autant que ses œuvres continuèrent d’exercer leur pouvoir de séduction sur les artistes et les amateurs d’art, non seulement en Italie mais aussi au Nord des Alpes.

En effet, les créations de Raphaël faisaient parler d’elles bien au-delà des lieux où l’on pouvait les voir. Dans une large mesure, c’est l’estampe qui fut l’instrument de ce succès. Raphaël avait compris le bénéfice qu’il pouvait tirer des techniques d’impression de l’image qui avaient commencé à se répandre au siècle précédent. Il fut le premier peintre à orchestrer la diffusion de ses inventiones par le biais de la gravure. Ses disciples et collaborateurs contribuèrent grandement au rayonnement d’un style qu’ils savaient parfaitement imiter et dont l’estampe assura la dissémination. Irriguant ainsi les principaux centres européens de production artistique, le raphaélisme bouleversa les traditions figuratives. Il devint le catalyseur d’une véritable révolution visuelle.

Ce fut particulièrement vrai dans les anciens Pays-Bas où, en 1516 déjà, l’arrivée de modèles conçus par Raphaël pour des tapisseries commandées au grand licier bruxellois Pieter van Aelst avaient fait sensation. L’inspiration italianisante trouva bientôt dans la florissante industrie de l’estampe anversoise un contexte particulièrement favorable à sa propagation, qui se traduisit notamment par l’essor d’une production artistique constellée d’échos raphaélesques.

La Principauté de Liège ne fut pas en reste. Lambert Lombard compte parmi ceux qui concoururent le plus significativement à l’élaboration et au triomphe d’un nouveau langage figuratif profondément imprégné par la rhétorique de Raphaël et de ses émules.

Cet ouvrage est le premier d’une série consacrée à la collection d’arts graphiques anciens du Musée Wittert de l’Université de Liège.
Références et liens :
 

 
Autour de Raphaël. Une exposition de gravures du Musée Wittert à Liège et à Urbin

 

Vers la version italienne de l'ouvrage

 


À propos des auteurs :

  • Dominique Allart est professeure d'Histoire de l'art des Temps modernes à l'Université de Liège et spécialiste de l'art du XVIe siècle. Elle est notamment l''auteure de publications sur Bruegel, Lambert Lombard et les relations artistiques entre Pays-Bas et Principauté de Liège et Italie. Elle dirige le Wittert Project, visant à initier l'inventaire scientifique de la collection d'arts graphiques anciens du Musée Wittert. 
  • Antonio Geremicca est chercheur post-doc à l'Université de Liège, spécialiste de la peinture et des arts graphiques italiens du XVIe siècle et co-directeur du Wittert Project. Il a contribué à de nombreuses expositions internationales sur l'art du Cinquecento et publié plusieurs ouvrages, notamment une monographie intitulée Agnolo Bronzino "La dotta penna al pennel doto pari" (Rome, 2013).

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