Sacellum mirabile. Nouvelles études sur la chapelle de Claude d'Urfé



Infos

Titre
Sacellum mirabile. Nouvelles études sur la chapelle de Claude d'Urfé
Collection
Art & Société
Editeur
Presses universitaires de Rennes
Auteurs
Sortie
mai 2019
ISBN
978-2-7535-7760-2
Pages
321
Prix
32
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Presque trente ans après l’exposition organisée en 1990 au musée d’Allard de Montbrison sous la direction de Vincent Guichard, une vingtaine de spécialistes reviennent sur Claude d’Urfé, familier de la cour de France aux environs de 1550, et sur la demeure de ses ancêtres, la célèbre Bâtie d’Urfé, qu’il érigea en château de la Renaissance, mêlant modèles français et italiens.

Venus d’horizons disciplinaires variés et nourris des études les plus récentes sur la Renaissance française et italienne, les auteurs des contributions réunies ici examinent chacun un aspect peu ou mal connu du « personnage » de Claude d’Urfé ou de la chapelle qu’il fait édifier et décorer dans la Bâtie. La chapelle d’Urfé est en effet centrale dans ce volume : désignée au XVIIe siècle comme un « sacellum mirabile », c’est-à-dire comme une « petite église qui suscite l’admiration », elle a été imaginée comme un écrin précieux, dans lequel le maître des lieux condense les symboles de son microcosme d’humaniste, de chrétien et de serviteur fidèle de la couronne. Mais, en 1874, la chapelle est démantelée. Privé des œuvres d’art qui l’enjolivaient et qui, depuis, n’ont été réintégrées qu’en partie seulement, le « sacellum » n’est plus que l’ombre de lui-même. Cet ouvrage entend rendre compte de sa splendeur Renaissance, à travers les mots mais aussi les images puisqu’une reconstitution virtuelle en 3D de la chapelle, telle qu’elle se présentait au moment de sa consécration, enregistrée sur un DVD, accompagne la publication du volume.

Outil pour l’historien de l’art de la Renaissance française et/ou italienne, tout comme pour l’historien des règnes de François Ier et d’Henri II, et plus généralement pour tout qui s’intéresse à la Renaissance, ce livre est le résultat de deux ans de travail mené entre France, Italie et États-Unis.

Avec des contributions de Guillaume Alonge, Isabelle Balsamo, Jean-Pierre Barjon, Pierre Barjon, Isabelle Baudoin, Agnès Bos, Elena Bugini, Luisa Capodieci, Olivier Christin, Rosa De Marco, Charles-Yvan Élissèche, Aurélie Gerbier, Antonio Geremicca, Jean-François Grange Chavanis, Manuel Lalanne, Maud Lejeune, Philippe Morel, Tommaso Mozzati, Roberto Pancheri, Vanessa Selbach, Jean Sénié et Cécile Tomezak.

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