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e volume de la revue MethIS, dédié aux usages de la déviance, rassemble les contributions de Fabio Fortes et d’Aurélien Bourgaux – autour d’une perspective historique, attentive aux usages de la langue –, de Marie Viérin et de Bastien Bomans – dans une démarche soutenue par les études de genre – et celle de Vincent La Paglia – selon une approche tournée vers les environnements éducatifs. En guise de clôture critique, le sociolinguiste Philippe Hambye fournit une relecture de l’ensemble de ces articles dans un commentaire conclusif qui souligne le lien tacite que la notion de déviance entretient avec les rapports de pouvoir. Le numéro fait par ailleurs paraître un article de Claire Ghyselen dédié au dispositif numérique du MOOC (« massive online open course »).

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Les contributions de ce dossier se saisissent ainsi de pratiques, de discours, de perceptions que l’on pressent se déployer dans un rapport avec des formes de la normalité ou de la normativité. Les articles visent toutefois à complexifier cette étiquette de déviance, sans forcément la rejeter, mais bien en la chargeant d’interprétations, tirant ainsi ces phénomènes de transgressions vers une compréhension des relations conflictuelles, de négociation, d’écart, de vulnérabilité, de complémentarité ou encore d’innovation qui se forgent entre les instances en présence et leur environnement.

À travers ces interprétations, le numéro ambitionne indirectement de questionner les modalités de saisissement d’un objet d’étude, tout comme il invite à réfléchir au rapport au langage forgé dans et au sujet des objets étudiés. Il propose ainsi de penser les possibilités de voir la déviance comme un dire, donc comme un processus énonciatif, qui fait jouer un procédé de désignation et est travaillé par des pratiques et des situations communicationnelles.